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Le Parti Pirate et son appel à la modernisation du financement politique

Le Parti Pirate, connu pour être un fervent défenseur de la liberté numérique et des droits fondamentaux, souhaite révolutionner le financement politique en France et en Europe. Dans cette optique, le Parti Pirate a récemment réitéré son appel à l’acceptation des cryptomonnaies comme moyen de collecte de fonds. Ce parti politique, actuellement en campagne pour les élections européennes, est convaincu que les cryptomonnaies, telles que le bitcoin, sont un pilier de l’avenir des monnaies et des paiements en ligne.

En 2014, lors de la campagne des élections européennes, le Parti Pirate avait déjà tenté d’introduire les cryptomonnaies dans le financement politique en interpellant la Commission Nationale des Comptes de Campagne et des Financements Politiques. Malheureusement, la commission avait alors estimé que les « monnaies virtuelles » ne respectaient pas la législation en vigueur concernant le financement des partis politiques.

La vision du Parti Pirate pour le financement politique avec les cryptomonnaies

Le Parti Pirate estime que l’utilisation des cryptomonnaies renforce la protection des droits fondamentaux, tout comme la sécurité des transactions permises par les espèces. Selon le Parti Pirate, cette vision est parfaitement en accord avec leurs valeurs et leurs objectifs. De plus, le règlement UE 2023/1114 reconnaît les cryptoactifs comme des monnaies électroniques lorsqu’ils ont pour objectif de conserver une valeur stable (article 3,7).

Le cadre juridique actuel et ses limitations

Malgré leur conviction que les cryptomonnaies sont un moyen de financement politique d’avenir, le Parti Pirate reconnaît que le cadre juridique actuel est complexe et contraignant pour les personnes souhaitant utiliser les cryptomonnaies comme moyen de paiement. De plus, le cadre juridique concernant l’utilisation des cryptomonnaies dans le financement des campagnes électorales reste flou. Le Parti Pirate a donc sollicité l’avis de la Commission Nationale des Comptes de Campagne et des Financements Politiques, mais n’a pas encore reçu de réponse à ce jour.

Les barrières légales à l’intégration des cryptomonnaies dans le processus démocratique

Le Parti Pirate insiste sur la nécessité de mettre un terme à l’obscurité et aux contraintes juridiques entourant l’utilisation des cryptomonnaies, en particulier dans le financement politique. Ils considèrent que ces barrières légales limitent de manière significative l’intégration des cryptomonnaies dans le processus démocratique, ce qui constitue une entrave disproportionnée à l’exercice des libertés, tant pour les candidats que pour les électeurs. Le Parti Pirate estime que cette situation va à l’encontre des engagements internationaux de la France, notamment la Convention européenne des droits de l’Homme.

Les dons en liquide et l’assimilation des cryptomonnaies aux espèces électroniques

Au minimum, le Parti Pirate rappelle que les dons classiques en liquide sont autorisés par le code électoral, pour de petits montants (maximum 150 euros), en échange d’un reçu. Le Parti Pirate considère qu’il n’y a aucune raison de traiter différemment les cryptomonnaies, qui peuvent être assimilées à des espèces électroniques.

En conclusion, le Parti Pirate estime que l’acceptation des cryptomonnaies comme moyen de financement politique est une étape indispensable dans la modernisation des méthodes de financement politique. Ils espèrent que les barrières légales actuelles seront levées et que les cryptomonnaies pourront être utilisées de manière transparente et réglementée dans le financement des campagnes électorales.

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Source: bitcoin.fr